samedi 30 juillet 2011

Opération varroa



Vendredi 29 juillet 2011 :
Comme chaque année après la récolte de miel il est souhaitable de lutter contre le varroa, cet acarien minuscule, véritable parasite de l'abeille.
Pour ce faire les médicaments divers et variés seront écartés au profit des huiles essentielles employées de deux manières différentes.

La première, appliquée à la ruche numéro 2 par le positionnement, directement sur les cadres, de deux plaquettes de fibres naturelles de cellulose agglomérées, imprégnées à base d'huiles essentielles.












Ces plaquettes se trouvent, sous forme de pack tout préparé, chez les bons spécialistes en apiculture et ceci pour une somme modique.

Dans notre cas, il s'agit d'un composé d'huiles essentielles avec prédominance de Gaulthérie (Gaulthéria procumbens)









Concernant la ruche numéro 1, le mode opératoire est différent, tout en utilisant toujours des huiles essentielles.

Cette fois il s'agit d'utiliser un petit réservoir (système Vapidifus) placé sur un trou dans le couvre-cadres. Ce réservoir dispose d'une partie qui s'enfonce entre deux cadres du corps de ruche. A l'intérieur, 20 ml d'huiles essentielles diffusent régulièrement dans la ruche. Ces deux traitements sont à laisser agir pendant 5 à 6 semaines.










Pour contrôler régulièrement l'efficacité des traitements et la chute des varroas, il est bon de disposer sous le plateau aéré du fond de ruche, d'un carton huilé et quadrillé, si possible, pour le comptage de ces acariens tombés.

Rendez-vous dans quelques temps pour un bilan intermédiaire.

vendredi 29 juillet 2011

Floraison de Solidago virgauréa (verge d'or)







Jeudi 28 juillet 2011 : Pleine floraison de la verge d'or (solidago virgauréa) précieuse auxiliaire de l'abeille pour son pollen qui arrive quand les grandes miellées sont terminées.
















Les abeilles raffolent des fleurs de cette plante de la famille des astéracées.

jeudi 28 juillet 2011

Dernière récolte de miel de l'année






Dimanche 24 juillet 2011 :
la récolte annuelle de miel touche à sa fin, il est nécessaire de récupérer les cires d'opercules données à lécher par les abeilles dans le nourrisseur couvre cadres.














ensuite on retire les cadres mis, la aussi, à lécher par les abeilles après la première récolte de miel.
















Une fois les derniers cadres de la première hausse retirés, décoller la hausse n'est pas une mince affaire tant la propolis a colmaté l'ensemble.















C'est au tour de la grille à reine de faire de la résistance pour la même raison. La colonie est encore très populeuse, les vieilles abeilles acariâtres s'emploient pour tenter de piquer l'intrus (l'apiculteur) qui vient leur dérober leur bien (le miel).













Dans le but de fondre la cire pour en faire des bougies ou du savon, il faut en récupérer le maximum comme ici sur la grille à reine.

La prochaine étape sera le traitement des ruches puisque toutes les hausses sont retirées et qu'il n'y a plus de risque de dénaturer le miel.


mercredi 13 juillet 2011

Première récolte de miel





Lundi 11 juillet 2011 :
Avant de passer à ce que l'on pourrait appeler la récompense de l'apiculteur sur la ruche n°1, une rapide visite de la ruche n°2 s'impose afin de vérifier la consommation des 4 kg de sirop délivrés le 03 juillet 2011.
















Comme prévu, les abeilles ont consommé la totalité du sirop sans se noyer grâce à la présence des pontets limiteurs de passage correctement positionnés. Aujourd'hui le danger est écarté, ces pontets sont donc enlevés...











... et déposés dans le bac de façon à ce que les abeilles puissent venir lécher le reliquat de sirop présent dans le nourrisseur couvre-cadres.

Inutile de s'attarder plus et refermons la ruche n°2.












Ruche n°1 : le grand jour.


Ce n'est pas vraiment une surprise puisque le suivi longitudinal de cette ruche laissait présager une récolte de miel convenable. Le premier cadre est donc extrait de la hausse 2.













Il en est de même pour le cadre prélevé dans la hausse n°1. Les cellules de miel sont parfaitement operculées, le miel est donc dans sa condition optimale pour la récolte.














L'usage de la balayette est indispensable pour écarter les abeilles qui se considèrent, à juste titre, dépossédées de leur bien.














Aujourd'hui l'apiculteur se contentera de 4 cadres de miel qu'il amènera chez lui, à la miellerie, afin de l'extraire et de le conditionner en pots.
Suite à une construction un peu anarchique, il a fallu forcer pour ôter ce cadre de son emplacement dans sa hausse. Cependant le miel qu'il contient possède un taux d'humidité de 18% environ car les abeilles ont procédé à l'operculation des cellules.

Rendez-vous dans quelques jours pour la suite des opérations.

lundi 4 juillet 2011

Dernier service pour le sirop



Dimanche 3 juillet 2011 :


Cette visite rapprochée sur la ruche n°2 avait pour but de vérifier la consommation du sirop distribué la dernière fois, dimanche 26 juin 2011.
Pour mémoire, cette colonie est récente, issue d'un essaim implanté dans la ruche le 5 juin 2011, soit un mois, à deux jours près.
La nécessité de la nourrir était vitale afin que cette colonie soit prête à passer l'hiver dans de bonnes conditions.
Une fois de plus le nourrisseur-cadre est vide, la totalité du sirop (2,5 Kg) a été consommée par les abeilles.





Ce dernier apport de sirop est réalisé dans un nourrisseur couvre-cadres de type Nicot. Ce nourrisseur réunit de nombreux avantages :

- peu couteux
- facile à nettoyer
- grande contenance de sirop et/ou de candi
- possibilité de le retourner, etc.

Après avoir vérifié que les deux cabochons blancs sont bien à leur emplacement, il faut contrôler la bonne orientation des pontets de cuves.




Le point principal est de déterminer le bon sens des pontets en fonction de ce que l'on veut comme résultat.
Positionné comme sur la photo (à gauche) le pontet laisse le passage des abeilles vers la cuve avec risque de noyade de celles-ci dans le sirop. Par contre, cette position est utile pour l'usage du candi.
Positionné comme sur la photo (à droite) seul le sirop peut s'acheminer dans la chicane sans que les abeilles puissent accéder à la cuve.








C'est cette dernière position qui est adoptée aujourd'hui.
















Il ne reste plus qu'à verser le sirop soit 4 kg (3 litres) dans une seule des cuves. Aujourd'hui le sirop est différent. Il est composé selon une autre formule sans saccharose mais avec du maltose tout en gardant du fructose et du glucose dans des proportions différentes.











Dans un point creux de la floraison et dans les circonstances précises de cette colonie les abeilles ont besoin d'un apport spéculatif de nourriture à base de sirop pour les aider à construire les cadres neufs qui commencent à l'être comme sur la photo ci-contre.

Rendez-vous dans une bonne quinzaine de jours pour cette ruche n°2.