Acide oxalique contre varroose

Dimanche 29 décembre 2013 / 7 degrés, soleil, ciel bleu, sans vent

Le traitement contre la varroose à base d'acide oxalique dihydraté a pu être réalisé dans d'assez bonnes conditions météorologiques.

50ml de préparation pour les ruches, 25ml pour les ruchettes telles sont les doses administrées à l'aide d'une seringue bien plus pratique que les petites flacons de verre.

Ruches ou ruchettes, les populations d'abeilles sont vraiment inégales compliquant parfois la bonne répartition de l'acide oxalique.

Juste après le traitement, un pain de candi a été donné à une ruche vraiment trop légère. Bizarrement elle a perdu beaucoup de poids par rapport à la perte de poids des autres ruches. Dans cette situation, en cas de doute mieux vaut donc agir.

Chaque ruche est restée ouverte moins d'une minute pour effectuer le traitement sur chaque inter-cadres. Les isolants sont de nouveau en place jusqu'à la prochaine visite dans une quinzaine de jours sans ouvrir, juste au travers du couvre-cadres transparent.

Réunion de colonies

Mardi 24 septembre 2013 / 18 degrés

La colonie d'une ruchette est manifestement beaucoup trop faible pour passer l'hiver, il est décidé de la transférer dans une ruche pour renforcer la colonie existante.

La reine est capturée avec quelques abeilles accompagnatrices puis donnée à un ami apiculteur.

Chaque cadre de la ruchette est pulvérisé avec du sirop de manière à favoriser l'acceptation de ses abeilles par la nouvelle colonie.

La ruche receveuse dispose de trois emplacements pour accueillir les 3 cadres de la ruchette. Un peu de sirop est aussi pulvérisé sur les cadres de la ruche.

L'opération est suivie d'un nourrissement généralisé à toutes les ruches du rucher.

Nourrissement généralisé

Samedi 28 août 2013 / 20 degrés à19h30

En cette fin du mois d'août, il est temps de préparer les colonies pour l'année prochaine. Une des ruches reçoit un cadre construit supplémentaire en raison de l'abondance du couvain et du peu de réserves.

Une petite visite des cadres pour voir si tout est en ordre avec un petit bonjour à la reine avant de comptabiliser les cadres de miel et de pollen.

Pour toutes les ruches et ruchettes, le nourrissement est généralisé par un apport de sirop non dilué.

Que ce soit dans un nourrisseur rond ou dans dans un nourrisseur couvre-cadres, la quantité de sirop apportée est massive. Les abeilles d'été vont le transformer en continu et ainsi économiser le l'énergie aux nouvelles abeilles d'hiver qui ne tarderont plus à naître.

Les traitements contre la varroose sont toujours en place et même renouvelés comme ici avec de l'ApilifeVar, à base d'huiles essentielles  de Thymol, d'Eucalyptus, de Menthol et de Camphre.

Le sachet d'ApilifeVar contient deux tablettes. Il en faut une seule à la fois par ruche que l'on coupe en 3 ou 4 morceaux disposés sur les cadres. Le traitement est à répéter 3 ou 4 fois.

Les couvre-cadres transparents sont bien pratiques pour observer l'évolution de la colonie. L'état du nourrisseur et celui du vapidifus sont analysés en un clin d'oeil. Le temps passé au rucher s'en trouve fortement diminué.

Les ruchettes reçoivent, elles aussi, le sirop.

Pour terminer, les isolants sont replacés .....

..... et les entrées réduites.

Choix du sirop de nourrissement

S'il est un domaine en apiculture où le plus grand flou règne, c'est bien dans celui des sirops de nourrissement pour nos abeilles.

En effet, dans la majorité des cas, lorsque vous vous rendez chez un commerçant spécialisé en apiculture, votre choix en sirop de nourrissement se résume à un seul. De surcroît vous ne savez rien de la composition de ce sirop, de sa date limite de consommation, ni même de son origine et encore moins de son taux d'humidité (vous ne voudriez pas payer l'eau à prix d'or). Bien souvent le commerçant, lui-même, n'en sait strictement rien.
Il ne vous viendrait pas à l'idée de manger un produit dont vous ne connaitriez ni sa composition, ni son origine ! Pour vos abeilles c'est la même chose, vous êtes en droit de demander un minimum d'informations sur le sirop que vous allez acheter en seaux ou en vrac avec vos propres bidons. Ces informations devraient clairement être indiquées sur le contenant.

Timidement quelques fabricants de sirops commencent à en indiquer plus sur leurs emballages, espérons que cette attitude se généralisera.

Les indications minimales à trouver pour chaque sirop sont :

1. La composition exacte
2. Le taux d'humidité
3. Le numéro de lot pour la traçabilité
4. La date limite d'emploi
5. La température de stockage.

 

Le nec plus ultra serait de connaître le taux de HMF (hydroxyméthylfurfural)  de chaque sirop  et l'origine de leur fabrication (blé, maïs, betterave que nous connaissons en partie par la présence de maltose ou de dextrose) mais dans ce domaine ne rêvons pas ou pas encore !

Pose de chasse-abeilles et contrôles

Vendredi 09 août 2013 / 23 degrés 19h00

Il est temps de faire la récolte et donc de poser le chasse-abeilles pour un enlèvement des cadres de hausses le lendemain matin.

La dernière fois, nous savions que la nouvelle reine introduite était libre de sa cagette d'introduction, cette fois il fallait la marquer à l'aide d'un vernis spécial rouge. Bien que dans une ruchette il a fallu un deuxième passage des cadres pour la trouver.

Le vernis dégageant une forte odeur il est préférable de réintroduire la reine dans une cagette avec un tout petit peu de candi.

Et pour parfaire l'acceptation quelques gouttes d'huile essentielle sont déposées sur la tête des cadres entourant la cagette.

Rendez-vous bientôt pour enlever la cagette d'introduction.

Contrôle d'acceptation de reine

Jeudi 1er août 2013 / 23 degrés 19h00

Mardi 30 juillet un ami apiculteur m'a donné un essaim sans sa reine qu'il a souhaité garder pour "calmer" une ruche très agressive dans un autre rucher très fréquenté. L'essaim orpheliné a donc reçu une nouvelle reine. Deux jours après nous venons voir si la jeune reine a été acceptée. Le sirop du nourrisseur couvre-cadres a été consommé en moitié.

Deux jours après l'introduction les cadres ne seront pas levés. La cagette d'introduction  sera, elle, extraite à l'aide du lève-cadre afin de voir si la reine est libérée.

Aucun doute possible l'opération d'introduction semble s'être parfaitement déroulée. La prochaine visite nous le confirmera avec presque certitude.

Recherche reine fugueuse et traitement varroa

Lundi 22 juillet 2013 / 28 degrés à 20h00 heures

Le but de cette visite était de voir si la nouvelle reine fugueuse avait décidé de rester dans la ruchette. L'activité sur la planche d'envol était nulle ou presque, mauvais signe en perspective !

A l'ouverture de la ruchette même faible signe d'activité ce qui n'est pas de bon augure, il ne reste plus qu'à lever les cadres pour lever le doute.

Après avoir levé les cadres le doute n'est plus permis. Pas de reine en vue d'autant plus qu'elle disposait d'une pastille rouge numérotée disposée sur le thorax ce qui facilite son repérage. Pas non plus de ponte, ni de couvain fermé, sa majesté la reine 83B431 a donc pris la poudre d'escampette. Il va donc falloir remédier prochainement à cette situation.

Avant de refermer la ruchette une plaquette imprégnée d'huile essentielle de gaulthérie a été préparée. Elle a pour but de  leurrer le varroa avant qu'il n'entre dans les cellules juste avant l'operculation.

Cette plaquette odorante est disposée sur les cadres à raison d'une plaquette par ruchette et deux par ruche pour une durée de 5 semaines. Ce traitement sera renouvelé une fois avant le mois d'octobre.

Sur une autre ruchette le nourrisseur Lorho qui a été utilisé avec du sirop dilué pour favoriser la ponte de la reine est enlevé.

Même traitement ici avec la pose d'une plaquette modératrice d'ambiance à la gaulthérie.

Avant de refermer toutes les ruches et ruchettes surtout ne pas oublier de disposer un isolant efficace sous le toit. Ce mois de juillet étant particulièrement chaud et parfois caniculaire.

Deux tentatives de désertion de 83B431

Mercredi 10 juillet 2013 / 20 degrés à 19h45

Qui peut penser un instant que l'apiculture est une activité de tout repos ? 
6 jours après l'introduction d'une nouvelle reine dans une ruchette pour la création d'un essaim artificiel quelque chose ne fonctionnait pas. Pas d'activité sur la planche d'envol. La ruchette ouverte, l'évidence se faisait jour, la reine n'est toujours pas libérée à cause du candi trop sec. Qu'à cela ne tienne nous allons l'aider en perçant ce candi et en replaçant la cagette.

Seulement voilà, au moment de replacer tranquillement la cagette d'introduction la reine s'est évadée d'un vol furtif par le haut de la ruche. Panique de l'apiculteur ! Mais comme toujours il est nécessaire de reprendre son calme et d'observer car en cette soirée elle ne pouvait pas aller bien loin. C'était le cas, elle s'est posée, devinez où ? Sur la manche de la combinaison blanche de l'apiculteur qui avait entre temps attrapé en deux temps trois mouvements une pince à reine. Capture réussie !

Avec d'infinies précautions la reine a été replacée directement dans la ruchette, nourrisseur et sirop en place, couvre-cadres et toit aussi. Ouf, l'apiculteur pouvait souffler ! Oui mais pas vraiment car une trentaine de secondes plus tard cette même reine à décidé de s'évader de nouveau par la porte d'entrée cette fois. Juste le temps de voir sa pastille rouge sur le dos mais pas le temps de la saisir. Effet de surprise oblige. Cette fois elle a décidé de se rendre dans une autre ruche au péril de sa vie, illico presto, ouverture de la ruche pince en main à la pêche à la reine. Opération réussie malgré une bonne vingtaine d'abeilles agglutinées autour de la reine fuyarde.

Chat échaudé craint l'eau froide, l'apiculteur a cette fois aspergé la reine de sirop ainsi que les abeilles qui demeuraient dans la ruche. Mais la reine matricule  83B431 au rapport pour deux tentatives de désertion devra passer par le tribunal apicole.

Tout bon apiculteur doit avoir dans sa caisse à outils une porte d'entrée Nicot 4,2 de couleur ivoire : on ne sait jamais !
Sur les conseils d'un ami apiculteur la sanction est tombée. La reine Buckfast 83B431 devra purger une peine d'enfermement de 8 jours à l'intérieur de sa ruchette mais sans sa cagette.

L'avantage de la porte 4,2 mm de couleur ivoire de Nicot est d'empêcher la reine de s'évader tout en laissant passer les butineuses. Habituellement les portes Nicot vertes anti-frelons sont des 5,5 mm et les blanches des 8,5 mm. 
La suite des aventures dans une semaine.

Ruche bourdonneuse

 Vendredi 05 juillet 2013 : 19° à 20h15

Cette ruche était plus que suspecte depuis quelques semaines. Grosse quantité de mâles, rentrée de pollen nulle, bruit anormal, la hausse qui ne blanchissait pas, peu de cadres operculés en totalité, mais forte activité sur la planche d'envol, des indices qui ne laissent pas présager une bonne nouvelle. Ouvrons donc !

Hausse ôtée, la grille à reine laisse entrevoir une faible activité mais un bruit des abeilles inhabituel se fait entendre sans discontinuer. Bizarre, bizarre !

Les uns après les autres, les cadres sont inspectés à la recherche de couvain et de ponte fraiche mais le constat est clair plus de couvain, plus de ponte ce qui veut dire que cette ruche est bourdonneuse donc condamnée. Sauvera-t-on le miel de la hausse ?

Affaire précédente classée, l'étape suivante était la création d'un essaim artificiel en ponctionnant des cadres et des abeilles sur une autre ruche.

Une reine est introduite avec sa cagette et ses accompagnatrices.

 Avec une allumette et bien coincée entre deux cadres, la reine ne tardera pas à se libérer une fois le morceau de candi consommé.

La visite du rucher d'aujourd'hui s'achève par l'apport de sirop légèrement dilué à toutes les ruchettes et ruches hors production.