Rien de tel qu'un bon abreuvoir à volailles en métal pour apporter régulièrement de l'eau en quantité aux abeilles. Les abreuvoirs en matière plastique finissent toujours par devenir cassants et inutilisables au bout d'une année ou deux.
De l'eau c'est bien pour les abeilles qui nourrissent les larves, encore faut-il leur préparer des pistes d'atterrissage afin d'éviter qu'elles se noient. Des bouchons de liège coupés dans le sens de la longueur et disposés sur l'eau de l'abreuvoir font l'affaire.
L'activité à l'entrée des ruches est grande par ces journées ensoleillées bien que les rafales de vent arrivent à perturber les abeilles à l'approche finale de l'entrée de la ruche. Chaque ruche est désormais dotée d'une porte spéciale (5,5 mm de hauteur de passage) anti-frelon asiatique qui, nous ne le répéterons jamais assez, est entré dans la Somme l'année dernière du coté de Gamaches. Il ne tardera donc plus à arriver sur Amiens mais, hélas, personne ne s'en préoccupe, ni les apiculteurs, ni les collectivités territoriales. Comme toujours les réactions arriveront quand il sera trop tard. Nos amis apiculteurs du Sud-Ouest de la France en savent quelque chose depuis plusieurs années.
En ce moment c'est la grande période de floraison d'une plante que les abeilles aiment bien : le Lonicera tatarica plus connu des néophytes sous l'appellation de Chèvrefeuille de Tartarie.
Autre grand classique de la flore d'intérêt apicole le Taraxacum mieux connu sous le nom de Pissenlit. Nous avons la chance à Amiens que le service des espaces verts procède à la tonte tardive des pelouses ce qui est une aide formidable pour la sauvegarde des abeilles. Ce service fait de même quand le trèfle blanc fleurit.
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